Bien-être animal: une question de point de vue
VASTE sujet que le bien-être animal! Tout d'abord parce qu'on peut l'évoquer selon différents points de vue. En effet le Bien-être peut-être défini d'un point de vue juridique, moral ou scientifique, ces visions n'étant pas toujours concordantes. D'autre part certains critères de bien-être / souffrance peuvent être subjectifs et donc varier selon nos sensibilités personnelles.
Selon leur sensibilité, les maîtres n'ont pas la même vision du bien-être pour leur animal!
Une définition synthétique du Bien-être animal pourrait être la capacité pour un individu à exprimer les comportements propres de son espèce.
Voici quelques éléments bibliographiques pour enrichir cette définition un peu abstraite!
Selon Hurnik et Lehman (1985), les besoins d'un animal, qui doivent être comblés pour assurer son bien-être, sont hiérarchisés: certains sont essentiels pour assurer sa survie, d'autres assurent la qualité de la vie. Ces besoins sont propres à une espèce, mais aussi à une race, à un individu.
Ce concept de besoins hiérarchisé sera repris plus tard par le Conseil Britannique qui reconnait les "5 libertés de l'animal":
En 1997, le professeur David FRASER propose de
schématiser l’adéquation entre les besoins d’un individu et ce que son
environnement lui offre. Un cercle (jaune) représente les capacités adaptatives
de l’animal (son « domaine de compétence »). Un cercle (Bleu)
représente son environnement de vie. La partie commune de ces 2 cercles (schéma
1) correspond à la zone de confort où l’animal peut s’adapter, plus elle est
étendue plus l’animal est en situation de bien-être dans son environnement.
Inversement, lorsqu’il n’y a pas de correspondance entre le cercle adaptatif de
l’animal et son environnement (Schéma 2), le bien-être de l’individu est
fortement compromis.
Cette schématisation de Fraser peut être appliqué à des cas concrets et à des problématiques quotidiennes de nos compagnons. Quid du Bien-être d'une chien venant d'une lignée de travail vivant dans un appartement, avec pour toute "activité" 2 ou 3 sorties hygiéniques... en laisse...sans contact avec ses congénères car il les agresse? Sauf si celui-ci possède un tempérament particulièrement adaptatif, cet individu aura probablement beaucoup de mal à exprimer les comportements propres de son espèce et de sa race (lignée).
En situation de stress non adaptatif, il risque d'exprimer de nombreux comportements indésirables pour lesquels il sera qualifié de "dominant", de "sociopathe", de "dysthymique" ou d' "hypothyroïdien"... alors qu'il est "juste" dans une prison...
En situation de stress non adaptatif, il risque d'exprimer de nombreux comportements indésirables pour lesquels il sera qualifié de "dominant", de "sociopathe", de "dysthymique" ou d' "hypothyroïdien"... alors qu'il est "juste" dans une prison...
Dr Antoine BOUVRESSE
Vétérinaire comportementaliste DENVF
Dr Lucie LENGELLE
Docteur Vétérinaire
C'est vrai que c'est une grande sujet de parler sur le bien-etre des chien. J'ai un oncle qui aime bien des chien. Malgré ces efforts d'etre sur que le bien-etre de ses chien a ete rempli, ses chien sont mort tres jeune. Peut-etre c'etait le type de chien qu'il avait? Mais c'est bien quand meme de savior que les chien, et les animaux sont dans les bon mains.
RépondreSupprimerJ'aimerai tout simplement faire remarquer, que si les définitions présentées ici sont toutes différentes, selon toutes ces définitions les animaux que nous mangeons n'ont pas de bien-être. Si quelqu'un se préoccupe vraiment du bien-être animal, il ne devrait pas manger de produits d'origine animale.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer